Vol N° 4 : descente : 40% puissance

Aujourd'hui quatrième vol. 

Nous avons un overcast à 1000ft alors qu'hier samedi grand beau temps sur l'Ile de France !!

Bref, dimanche beau mais très bouché... avec un 36012kt... ça souffle un peu

Briefing : 

1 - Visite pré-vol (rien de particulier)

2 - Le réchauff-Carbu : A quoi ça sert, quand est-ce qu'on le met. (je ne vous refais pas le cours)

3 - Les effets secondaires vus en vol 3. Une récapitulation du collectif et de ses effets secondaires

4 - Relation Assiette / Vitesse

5 - Relation puissance / Assiette / Vitesse vu en vol 3

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Le vol commence par un peu de travail au sol sur la plateforme, j'ai l'impression "heureuse" que je suis de plus en plus stable, c'est plutôt bon signe... 

Puis on part en croisière afin de faire du palier en 80% puissance / 80kts puis ralentir à 50% puissance / 50 kts, puis on accélère de nouveau à 80% puissance / 80kts. 

j'ai un peu du mal à rester en palier le vario monte et descend. (Evidemment, je tire sur le cyclique puis je le pousse et je tire encore pour corriger...) Je veux trop tout contrôler... De plus qu'il y a un peu de vent 

360° par la droite (La machine ne veut pas y aller il vaut vraiment la forcer)

360° par la gauche (ça tourne tout seul par la gauche..)

On se cale à 50% /50kts, puis je baisse le collectif (corrige aux pieds) pour afficher 40% , toujours avec la même vitesse.... Et oui, quand on passe sous les 45kt/40kt.. ça devient délicat car la dérive ne dérive plus rien, nous n'avons pas assez de vitesse et donc il faut tout corriger constamment.

Bref, j'affiche 40%, je mets le réchauff-Carbu !!! et je maintiens l'assiette pour rester à 50kts. L'appareil descend tout seul à -500ft/min. Ca marche tout seul. 

Puis on met de la puissance, j'affiche 90%, je mets du pied à droite presque à fond, et hop, cela repart... Réchauff-Carbu sur "Auto"

On se fait cela 2 ou 3 fois. 

Puis on rentre sur l'AD, sur la 07L, rien que pour moi (oui, nous n'étions pas nombreux ce matin sur LFPN). L'appareil tortille des fesses pas mal (évidemment l'instructueur me laisse tout faire...) trop à gauche, encore trop à gauche, je suis un peu long.. alors on baisse le collectif à 30% , je cabre un peu... etc... ouf, on y est... j'ai les mains moites... le manche du cyclique à dû prendre la forme exacte de ma main. 

On translate sur les taxiway.... avec le vent, pas évident, dès qu'on tient bien le stationnaire ou la translation lente, il faut changer de cap... et hop avec le vent, on doit tout modifier rapidos... pas évident.

Je termine par une grosse erreur, tout part en vrille, bref, pas joli à voir. Mais "monsieur je rattrape tout", Nicolas est bien là (non ce n'est pas moi...pas pour le moment)

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Debriefing : Bilan : Pas mal du tout... je me suis senti bien, même si assez crispé sur la fin. Il faut du temps maintenant avec tout cela. 

Rendez-vous la semaine prochaine. 

Vol N° 3 : +0.9h avec petite surprise..

Aujourd'hui beau temps. Enfin on va pouvoir voler avec le soleil. 

Troisième vol pour moi. Aujourd'hui, on voit les effets secondaires, surtout ceux du P.G. (pas général). 

Briefing pré-vol : 

Basiquement, on monte le PG, plus de puissance, l'hélico monte, --> 1er effet secondaire : plus (+) de couple de renversement donc mettre du pied à droite, et 2ième effet : l'hélico cabre un peu,  donc pousser un peu le cyclique. 

On descend le PG, l'hélico descend --> moins de couple de renversement donc du pied à gauche et l'hélico pique on ajuste l'assiette au cyclique. 

On va voir tout cela en stationnaire, puis en vol. 

PRATIQUE : 

Visite pré-vol : 

l'hélico sort de révision, il y a eu quelques gouttes d'huile et de graisse sur la queue. L'antenne du VOR sous la cellule se détache un peu... bref, tout presque OK pour partir (ah oui, le rechauffe carbu ne fonctionne toujours pas.. mais pas grave, nous ne sommes pas dans des conditions givrantes. 

Avant de se mettre dans l'hélico, surprise, un gros puma (ou super puma ??? je ne connais pas la différence) arrive dans le hangar en face de chez nous. C'est un hangar de révision Eurocopter. C'est énorme, il y avait déjà un dauphin en révision.. je n'ai pas eu le temps de prendre des photos, et je n'ai pas prit le temps d'aller discuter avec les pilotes, je m'en veux un peu, mais ils paraissaient occupés... 

Le puma n'a pas translaté jusqu'au hangar, il a roulé !! et oui, car il y a quelque temps, il translatait et apparemment les pales des petits hélico R22/R44 /H300.. touchaient presque par terre à cause du souffle. Impressionnant non ?? mais j'étais assez loin et j'ai senti la chaleur des turbines.. bref, passons. 

Retour dans mon petit cabri (ridiculement petit vis à vis du puma ;-)

On fait du travail au sol, concentré sur le PG et les palonniers, pas évident de sentir l'appareil monter, alors on descend légèrement le collectif, mais pas trop, puis l'appareil s'enfonce alors on tire un peu.. tout dans la finesse (enfin en théorie !!), mais je m'en sors pas trop mal. 

Ce qui impressionne c'est qu'il faut descendre le collectif pour "bahh pour descendre" mais ça descend vite, alors on tire sur le collectif, alors que l'hélico rentrait dans l'effet de sol donc on remonte à fond la caisse, bref, pas évident.... 

Puis on part en vol pendant 20 min environ. 

Assiette pour 80kts à 80% de puissance. 

Puis on réduit à 50 kts, 50% puissance 

Puis on remonte à 80kts à 80%... etc... 

je contrôle tout !!! tout seul.. en plus je dois commencer à regarder les instruments  (puissance, vario... ) il faut avoir les yeux partout (on croise le dauphin qui fait des tests !!)

Tout se déroule très bien. 

Retour à l'aérodrome, on passe au crible la phase d'atterrissage. Assiette, vitesse, altitude.. 

Puis travail au sol, il me laisse TOUT pour travailler le stationnaire. cyclique / collectif / palonniers... je m'en sors pas trop mal, c'est même moi qui rentre l'appareil au hangar, petite bêtise quand je vire 90°, je prends le vent et merdouille avec les pieds, mais super instructor est là... il retrappe le coup. 

DEBRIEFING : 

il me dit que je tiens bien le stationnaire après 2,8h de vol. Mouhai, bof, ça bouge encore pas mal, je crois que j'essaie de tout corriger alors qu'il ne faut pas trop..

Rendez-vous Dimanche pour le prochain vol. 

Vol N°2

Nous y voilà. dimanche, 9h00 il n'y a pas grand monde dehors. C'est bien, en revanche, en terme hautement scientifique et aéronautique on dit : "c'est une vraie purée de pois". 

Non, je rigole le METAR indique un peu de brouillard, mais en fait c'est une légère brume. (Note : indications sur Héliforum, sur le MIFG, je vous laisse chercher).

Leçon du jour, tenue de l'assiette et de la vitesse. 

En vol, on dessine l'horizon qui correspond à environ 50kts. Puis on pousse le manche, et stabilise, on accélère à 60/65kts, vitesse constante, puis je tire pour retrouver ma marque sur l'horizon, et on revient à 50kts. C'est magique ça marche ! 

 Comme quoi le cyclique fait presque tout, le reste c'est "uniquement" pour corriger les effets secondaires. 

Je ne travaille que le cyclique, rien d'autre, le reste ce sera pour la prochaine fois, action primaire et effets secondaires, donc deux contrôles à la fois.

Quelques virages palier, puis retour sur plateforme de travail sol. 

Je travaille la partie : pas général / palonniers, pour le stationnaire et le posé. Je m'en sors mieux que la fois précédente.

Puis on travaille la montée initiale je garde le contrôle uniquement des palonniers, je dois donc gérer la cadence et aussi le fait que l'instructeur "joue" avec la puissance (pas général), pas évident mais bon exercice.

Enfin retour à la plateforme pour ensuite parking hangar, toujours avec uniquement les palonniers pour moi, il me laisse pour le posé : palonniers / pas collectif.

Bilan : plutôt positif, je m'en sors pas trop mal, je pense m'en être mieux sorti que la semaine dernière pour le stationnaire, bien que je n'ai pas fait de stationnaire avec le cyclique. 

Prochain vol le 17 mars, après les vacances de ski.