mercredi 30 juin 2010

Nouveau FI : nouvel environnement

Et voilà, je me lance dans mon héli-surface.
Mais kézako l'hélisurface ??? et bien, en hélicoptère, nous avons la chance de pouvoir nous poser un peu n'importe où. Bien entendu, on ne fait pas n'importe quoi, il faut des autorisations pour atterrir, et les procédures sont un peu plus complexes, repérage, approche de précaution, etc....
En effet, le terrain n'est pas aussi bien protégé qu'un aérodrome, donc attention aux câbles électriques, arbres, soucis de puissance max, surtout en R22, on arrive vite à la limite, d'autant plus dans des journées d'été super chaudes.

Pour couronner le tout, j'en profite pour voler avec un ancien instructeur que j'avais eu sur le Cabri. Et oui, il y a du bon dans le changement, je change d'AD, d'aéronef avec ses spécificités, etc... Une nouvelle façon d'aborder l'instruction, bref, que du bon de changer un peu.

On commence le briefing, qui diffère effectivement un peu de ce que j'avais vu précédemment, je lui explique ce que je crois être mes points faibles (non pas de points forts pour le moment... mais ça viendra tout doucement).

Pour l'hélisurface, il y a plein de paramètres à regarder au sol, en l'air, tout en pilotant sa machine, surveillant les données, réfléchissant comment, par où on va aborder la surface, bref, cela prend pas mal de ressources, pas forcément évident.

On part en vol, premier décollage sur la plateforme 25.... c'était plutôt un décollage oblique faible qu'un décollage normal, bref, on verra ou reverra cela plus tard.
On tourne autour quelques DZ, on ne peut pas atterrir car pas assez de puissance pour redécoller après. Et oui, il faut savoir sa puissance disponible afin de ne pas rester coincer dans une clairière car atterrir, on peut toujours ou presque, mais repartir, c'est une autre affaire.

On continue pour bien que je me mette à l'esprit les différentes procédures de repérage, d'approche, de prises de paramètres etc...
On rentre et on se fait une pause déjeuner pendant 1 heure.

Puis on repart, sur des DZ, plus larges, un peu moins techniques, mais pour lesquelles nous pourrons aller au sol et donc bien faire l'approche de précaution.
Quelques exercices de travail sol, posés en dévers. Tout se passe bien.
On rentre, je m'en sors pas mal, puis atterrissage sur la plateforme.

Et voilà, 2.2 hrs sur les 5hrs de reco DZ. Voilà, ça avance....

Mes points forts :
  • J'ai bien en tête tous les paramètres à trouver, connaître etc...
  • J'ai aussi le parcours de reconnaissance à effectuer avec les différentes allures (monter / descente / vitesses etc...)

Mes points faibles :
  • Je ne suis pas très doux sur les commandes : donc attention aux passagers sensibles.
  • J'ai perdu une fois ou deux ma DZ (une petite clairière perdue au milieu des bois...)
  • Et surtout l'approche de précaution, c'est un peu délicat, super technique entre le PG et le cyclique, un savant et léger dosage entre tout cela.
Bref, pas de secret, cela se travail.... Aller, demain la tournée des châteaux de la Loire... pas mal non... vous aurez des photos.


3 commentaires:

  1. Good job !
    sympa les rencontres impromptues sur le tarmac ;)

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  2. est ce que ces plus facile d'atterire en hélicoptère ou en avion??

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  3. Bjr 411 Canada... Je ne sais pas si tu parles d'atterrissage "normal" ou de panne moteur ??
    j'ai fait un peu d'avion mais en passager uniquement... donc je ne peux pas trop parler pour l'avion...
    Pour l'hélico, 3 phases :
    la finale stabilisée (-500ft/min, 60kts)
    le flare pour s'arrêter
    puis après translation au point de parking, le posé à proprement parlé... pas trop compliqué, mais c'est comme tout, il faut en faire encore et encore, car c'est plus difficile que cela ne parait, on sur-controle toujours trop la machine au début.

    Pour les avions, finale stabilisée, puis ensuite j'imagine que c'est la hauteur ressentie du flare et son dosage qui sont importants.. mais bon ??? je ne sais pas trop.

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