Je reprends un cours ...

Et voilà après quelques heures de solos, où je me sentais plutôt confiant, je décide de souffrir un peu et de reprendre des cours avec un FI histoire d'en baver.

Le vent, une petite dizaine de noeuds, mais avec quelques rafales (qui ne sont pas dans le Metar) et surtout un vent un peu tournant. C'est bien, je vais beaucoup travailler aujourd'hui.

On part en sortie nord, là où les champs sont nombreux pour travailler, oui, mais quoi ???

Autorotations encore et encore ainsi que les approches de précision. Le FI sait que je souhaite aller vers le pro, alors il me dit, OK, les approches de précision on se les fera en vent arrière, tu vas voir, c'est pas mal technique. Ah oui.. je me doute, on verra bien j'ai signé pour bosser que diable !!

Première PTU en autorotation (il faut faire un virage rapide serré pour se poser à 180° , bref, on fait un U en descente), ben pas terrible du tout, la mise en autorotation, pas trop mal mais je perds trop de vitesse dans mon virage, je termine ma "finale" à 55kts au lieu des 65kts.

On s'en refait quelques unes, c'est de mieux en mieux, loin d'être parfait, mais mieux. Il faut dire qu'au début on était à 500ft /sol, c'est vraiment très bas et ça va très vite, regarder le relief, les paramètres, le virage, la sortie de virage, les paramètres, avec le vent et les rafales, dur dur...

On se refait la même chose mais à 1000ft/sol, puré ça devient plus simple, demi-tour tranquillou ou presque, puis "finale" plus douce. Je m'en sors pas mal.

On attaque les approches de précisions pour des atterrissages campagnes etc...

En vent arrière ce que l'on risque vraiment c'est le phénomène de vortex donc bien réduire la vitesse et se mettre en descente relativement tôt pour avoir un angle faible, puis lorsque l'on réduit à 30kts, il faut avoir les yeux que sur le vario qui doit être inférieur ou égal à 300ft/min, tout cela avec les rafales, le vent dans les fesses et bien entendu, tout le monde sait que le vario à un décalage dans le temps d'affichage de 1 à 2 secondes.... donc quand tu es à 250, puis 300, il faut en mettre un bon p'tit coup de PG pour ne pas passer les 300ft/min (honte à moi, je suis passé à 350ft/min plus d'une fois)....

On se fait un décollage vertical, très technique aussi pour ne pas avancer ou reculer, car l'axe devant nous est simple à tenir, mais si on recule, attentions aux obstacles derrière, et si on avance.... et bien attention aux obstacles devant.. Puissance, positions latérales et longitudinales, puissance, position, puissance, position etc.... on prend le vent en dépassant la cime des arbres, on gagne en puissance, je mets du manche en avant et c'est reparti.

On se refait 3 ou 4 approches, très intéressantes, et technique, ça fait du bien, j'aime ça car j'ai vraiment l'impression d'apprendre.

Tient, un posé en dévers de face, histoire de revoir cela. Pas de problème, dans une petite clairière avec pas mal de turbulences, mais bon pas de soucis, je pose correctement.

Finalement, on revient sur l'AD, pour finir avec 30 sec de stationnaire le vent dans les fesses, puis le vent à gauche. Pas de soucis, je tiens bien.

BILAN : ça fait du bien de travailler autant, car très technique et puis cela bougeait pas mal. Je n'en ai pas parlé, mais j'ai aussi un défaut qu'il faut que je perde rapidement, je tourne un peu aux pieds, avec les palonniers, donc à travailler pour enlever ce vilain défaut.

Vivement le prochain vol vendredi sous le soleil.