mardi 10 mai 2011

Vol de nuit... vol de jour, je n'ai plus les yeux en face des trous..

Dur, Dur les deux dernier jours (hier lundi soir et aujourd'hui)

Vol de nuit suite et fin : LFPZ / verticale LFOE / LFOH.
Un solo de nuit sur LFOH, puis LFRG etc...

On décolle 5 minutes avant la nuit aéro de LFPZ, direction la mer !!! Je me sens à l'aise, pas de soucis, je reconnais les grosses agglomérations j'alterne entre les 2 VOR choisis (j'en ai prévu un troisième au cas où l'un des deux premiers serait HS, malgré mon check des notam)

Sur ma préparation, j'ai pris des repères pas super distinctifs, alors ça peut aller, mais la
prochaine fois, il faudra vraiment prendre des points significatifs de nuit !! car on ne voit plus le sol, les routes, rivières etc.. tout cela c'est bien noir. Mais bon, je m'en sors bien.
Attention aux VORs, ils ne sont pas super précis, une fois qu'on a une direction, surtout la nuit, prendre un point de repère (une ville, pointe de ville, éolienne), un cap un temps et ça dois le faire et checker de temps en temps avec le VOR qui ne doit être là que pour confirmer ce que l'on sait déjà.
j'ai le droit à quelques déroutements de nuit, trouver le cercle d'incertitude dans lequel on se trouve pour ensuite reprendre la route.
OK, je m'en sors pas mal, je suis content

Arrivé Le Havre (LFOH), trois clics magiques et la piste s'illumine, en bord de mer (on ne voit rien du tout, juste qu'il n'y a plus de lumières). Mon FI trouve que la lune (cachée par de multiples nuages) nous éclaire trop... Mais bon, impressionnant les approches au dessus de l'eau pour la vent arrière et la finale etc...
Mon soucis, c'est d'être bien carré pour le TdP, dans l'axe 05/23 c'est OK mais pour le traversier et la base, je ne suis jamais perpendiculaire à la piste. J'oublie le feu pour atterrir, mais en courte finale on s'aperçoit très vite qu'il manque quelque chose.
Exercices de translation dans le noir, posé / décollé dans le noir, sans repères extérieurs, c'est un peu plus chaotique qu'en plein jour, car on pense être à plat, mais on ne l'est pas, de plus suivant le centrage machine les sensations changes.

Bref, un peu de solo sur Le Havre, on croise un dauphin en l'air (mais oui, ça existe !!) qui s'entraîne sur l'ILS/ DME du Havre, un petit coucou entre "collègues" et on part sur une verticale Deauville, valide de nuit, mais fermé de nuit, comme ça c'est réglé... et on termine la soirée tranquille vers 1h40 du matin !! crevé, mais heureux, j'ai terminé mes 5 hrs mini avec mon solo, belle expérience.

Ce matin 08h30, retour sur LFPZ (enfin je pensais). Dès le début, casquette VSV, je ne vois pas l'extérieur, uniquement les instruments.
Verticale Evreux, pas de soucis, puis premier déroutement en VSV, direction LFFD (le fameux saint André de L'eure), je m'en sors pas mal.
Puis carburant et direction LFPZ.... Ha bah non pas encore, de nouveau déroutement (ce coup si en visuel), puis exercices de reco DZ pour les atterrissages en campagne.

Je merdouille encore pas mal pour cela (comme tout le monde d'ailleurs). C'est OK, mais je bafouille, je répète 2 à 3 fois les informations dont les trucs qui ne sont pas intéressants. Mes approches sont approximatives, je ne me rends pas encore trop compte si les approches sont en plan fort ou vertical. En pro, il faut être super rapide pour les décisions, cela doit fuser, pas trop réfléchir, on est censé tout savoir sur le bout des doigts pour décider vite : "on y va ou on n'y va pas", comment, par où, etc...

Retour à la maison, ah non, pas encore la machine doit aller en révision à Toussus le N. alors déroutement (encore) !!
Pour mes déroutement aussi, je suis pas super au point, ce doit être plus carré.
Cap / top / temps / bilan carbu / fq AD / ATIS / classe d'espaces / VAC, procédure.
j'ai a peu près tout mais jamais dans le bon ordre (comme le tiercé !)

Voilou, 6 ou 7 hrs de vol en tout. Je vais me coucher et dormir....ça va être booooonnnn

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